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De réputation, on sait que le Grand Duché du Luxembourg est plus conciliant avec les voitures modifiées pour autant que l'argumentaire de l'homologation T.U.V. soit clairement montrée.

Collant ainsi à l'esprit germanique, Gilles Deltgen, concessionnaire Toyota avec sa soeur Micky, a eu le nez fin en regardant justement ce qui se passait outre-Rhin concernant la pétillante GT86, née conjointement Subaru BRZ en Europe et même Scion GT86 aux Etats-Unis.

Ce n'est pas un hasard de vous en parler ainsi et de revenir sur la conclusion de l'essai de cette BRZ justement. a savoir que ce coupé pouvait encore encaisser plus de puissance sans broncher.

Les esprits chagrins des "modestes" 143 kW (200 ch) d'origine ne pourront que se réjouir après avoir lu cet article.

En effet, l'International Motor Show de Luxembourg m'a permis de découvrir une Toyota GT 86 C !

C comme... concept, mais qui en réalité va de pair avec commercialisation, chouette, craquante... croquante surtout !

En arrivant sur le stand du Deltgen Racing Team, ce sont les couleurs et le graphisme chatoyant qui m'ont d'abord attiré le regard. Puis l'étonnement car sur la GT86 C, il est marqué C pour... compresseur.

Curieusement, point de bossage de capot. Certes, le 4 à plat Subaru permettrait de mettre ledit compresseur entre les culasses, mais le design bas de capot aurait malgré tout imposé un nouveau design de celui-ci. Mais il n'y en a point !

L'astuce est qu'il ne s'agit pas d'un compresseur volumétrique comme on aurait pu s'y attendre, mais bel et bien d'un turbo. Sacrilège ? Non, du tout. Et si il est vrai que l'entraînement de celui-ci s'effectue grâce aux gaz d'échappement, dans le cas présent, c'est par un renvoi et donc par une courroie et tendeur hydraulique que ce que l'on va plutôt nommer "turbine" entre en action.

Les avantages sont multiples. Il y d'abord le gain de place et en corrélation, le gain de poids. Le montage ne demandant qu'une dizaine d'heure, on ne peut qu'apprécier la simplicité. Mais il y a aussi le gain en temps de réponse. Beaucoup de progrès ont été fait sur les turbos, mais l'entraînement mécanique direct est un réel plus. Puissance et couple sont donc disponibles à l'envie et il est évident qu'il sera difficile de garder la pédale de droite à une poussée raisonnable.

Elaboré par Vortech, ce kit nous vient des Etats-Unis via l'Allemagne où il a reçu la certification T.U.V. et de répondre ainsi à la norme Euro 5.

Dans cette configuration, le DRT assure de garder la garantie et ce malgré les 206 kW, soit 280 ch, qu'il développe. Il faut savoir que ni les culasses, ni les pistons ou autres composants mécaniques n'est modifié. Seul, le boîtier est mis à jour afin de l'exploiter en toute quintessence. Et dire que ce n'est que la "stage 1".

Vous l'avez compris, il y a une suite. Mais, car il y a un mais, elle ne répond plus aux normes antipollution en vigueur. Et de mettre le tout au pluriel puisque "stage 2" est à 340 ch et la "stage 3" à... 400 ch !

La puissance, c'est bien, mais encore faut-il pouvoir la passer au sol et ce via les 2 roues arrière motrices ne l'oublions pas. Pour ce faire, DRT propose un kit suspension élaboré par BC Farwerktechnic, une sortie d'échappement de chez Musketier, un système de freinage renforcé de chez K-Sport.

Pour être complet... ou presque, le coût de "stage 1" est d'environ 6.000 euros.

Et si le bonheur suprême de rouler avec ce coupé était justement ce kit ? Au ramage, on se prend alors à imaginer une version dotée du kit imaginé par un dynamique Belge. Entre rêve et réalité...

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