Avec des cotes de structures identiques, le nouvel X5 se remet au gout du jour. BMW n’a pas lésiné sur la question en se remettant en cause et de s’aligner sur une concurrenece qui n’a de fait aucune pitié pour celle qui a créé le segment.
Certes, X5 fait 3 cm de plus en longueur, avec 2,93 m l’empattement est toujours le même, mais le volume de chargement augmente de 30 et 120 l selon la configuration des sièges arrière. La première mesure trouve son justificatif dans les nouveaux boucliers alors que pour la seconde, c’est dans la banquette coulissant sur 8 cm et des sièges inclinables de 10° que l’on a l’explication. Mais aussi dans une épaisseur moindre car BMW annonce un gain de 90 kg en fonction de la version.
Cette 3e génération est donc un facelift et non une toute nouvelle génération avec ce que cela sous-entend et il est vrai que la face avant et notamment les optiques font immédiatement référence au nouveau style des berlines Série 3 et 5. Sacré travail en trompe-l’œil puisque le fait d’affiner et allonger les optiques et le double haricot, on a l’impression que X5 s’est élargie… Alors qu’il n’en est rien. Et de féliciter les designers de donner ainsi à X5 une expression encore plus dynamique, plus sportive. De remarquer aussi la présence des ouïes (Air Breather) dans les ailes avant, permettant ainsi à l’air capter par les rideaux du même nom (Air Curtains) de fuir tout le long de la carrosserie. L’aérodynamique a été l’un des détails les plus travaillés puisque le cx (coefficient de pénétration dans l’air est de 0,31 pour xDrive30d.
Les motoristes aussi ont été mis à contributions et avec un égal bonheur puisque les consommations baissent, les émissions de CO 2 itou. Tout le monde est content.
Le V8 de nouvelle génération qui anime la BMW X5 xDrive50i voit sa puissance augmentée de 10% pour atteindre 330 kW (450 ch) (+30 kW/43 ch), alors que sa consommation moyenne a chuté de 16% par rapport à celle de sa devancière. Le 4,4 litres a été optimisé, ce qui se confirme par une augmentation du couple qui gagne 50 Nm pour culminer à 650, disponibles sur une plage de régimes comprise entre 2.000 et 4.500 tr/min. En corrélation, le 0 à 100 km/h demande 5/10e de moins avec un chrono fixé à 5 s. Sa consommation moyenne s’établit entre 10,4 et 10,5 litres aux 100 kilomètres (-2,0 l), les rejets de CO 2 sont de respectivement 242 et 244 grammes par kilomètre (-50 g) (valeurs selon le cycle de conduite européen, en fonction des dimensions de pneus choisies).
Autre gagnant du renouvellement du modèle, la xDrive30d. Son 3 litres, 6 en ligne, affiche une puissance maximale en hausse de 10 kW (13 ch), soit 190 kW (258 ch), ainsi que pour son couple maximal de 560 Nm (+20 Nm) disponible entre 1.500 et 3.000 tr/min. si il gagne 7/10e en signant un temps de 6,9 s pour passer de 0 à 100 km/h, sa consommation baisse dans le même temps elle aussi de 16%. C’est donc 1,2 l de moins et surtout 31 g pour le taux d’émission de C0 2 de gagner et qui varie de 162 à 164 g/km en fonction des dimensions de pneus choisies.
Pour son lancement commercial, le M50d sera de la partie. Tous les modèles d’ores et déjà conformes à la norme antipollution Euro 6. En décembre 2013, la gamme des motorisations sera enrichie de la BMW X5 xDrive40d, de la BMW X5 xDrive35i, de la BMW X5 xDrive25d ainsi que de la BMW X5 sDrive25d qui ne rejette que 149 g de CO 2 /km. (source / photos BMW)
