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Dans la vie, il faut savoir saisir les opportunités et celle offerte indirectement par une réunion de MAX25 au sein des établissements BMW Quoilin à Namur en a été une dont j'ai le plaisir de vous faire partager. Comme à son habitude, MAX25 réunissait autour d'une table 25 patrons et responsables d'entreprises régionales ou sectorielles. Le cadre était originale puisqu'il s'agissait du showroom dévolu à MINI, puisque, tout le monde en fait, cette marque fait partie intégrante de BMW Group. Pour nous mettre en appétit, nous avions droit en guise d'apéro d'un essai de divers modèles de la gamme BMW et MINI. À trois reprises, nous aurons tous l'occasion de prendre ou de céder le volant de la Mini D, la BMW Série 5, le X3, la Countryman, la Série 7 ou la nouvelle Série 3 durant le parcours "tracé" par M. Olivier Latour (responsable fleet). Un parcours bucolique qui nous menait dans la région de Crupet pour un retour aux établissements Quoilin à Wierde. Ce fut trop bref, mais déjà instructif sur la qualité et les "pseudo" défauts de la nouvelle Série 3 puisque j'ai eu l'occasion d'en prendre le volant. Si j'en parle sur ce ton c'est que par la suite, je me suis retrouvé passager dans la Série 5 et là... Waouw, quel "toucher" de route ! Un salon roulant qui filtre toutes les inégalités et vous emporte dans un voyage première classe n'importe où.
En guise de réponse, c'est un : "À l'occasion, ça pourrait se faire! " C'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd et de convenir d'un test. C'est celui-ci que vous lisez actuellement même si il a été bref dans la durée. Mais en une heure, j'ai pris plaisir à (re)découvrir cette nouvelle Série 3. Oui, elle a les gènes de la 5 et BMW ne s'en cache pas. Franchement pourquoi le faire puisque le mimétisme l'est aussi dans le comportement et le rendu.
C'est donc un second visage que m'a offert cette 320d Luxury. Son 2 litres de 120 kW (163 ch) s'avère largement puissant que pour donner du tonus à cette auto... alors qu'il s'agit de la version EfficientDynamics, soit la version écolo du constructeur bavarois. La voiture testée étant équipée de la boîte automatique à 8 rapports, c'est aussi avec une autre approche que j'ai fait ce "falsh test" (1h30) car les 380 Nm de couple sont distillés et même en mode sport n'apportent pas cette impression de puissance. Ainsi équipée, c'est bien plus une force douce qui vous pousse et vous emmène à des vitesses plus que raisonnables. Elle s'adresse dans cette configuration au cadre et père de bonne famille qui aime rouler mais dont l'âme n'est pas portée sur le pilotage tant l'accélération est linéaire et progressive. Pour s'en convaincre, il suffit de "tenter" de ressentir le passage des 8 rapports. Cela va vite et on peut mettre en défaut, il faut le vouloir aussi, la douceur de ce rythme en écrasant l'accélérateur. Sans quoi, et en corrélation avec ce que cette 320d offre, c'est d'une douceur perpétuelle. Trop court que pour faire le distinguo réel entre le mode sport et le mode normal, je me satisfait de ramener la voiture avec le plaisir de retrouver le "toucher" de route de la 5, même si sur les portions en béton, cela est légèrement plus audible. Mais là aussi, il ne faut confondre et ces deux voitures sont deux propositions différentes. En tout cas, merci au garage Quoilin de m'avoir permis de réaliser cette prise en main. |
Considérant la nouvelle Série 3 comme sa petite soeur, j'avais été surpris par le bruit de roulement de celle-ci sur une portion du parcours. Lors du "speech" de
présentation individuelle, je remerciais Madame Quoilin de nous avoir permis de rouler au volant de diverses voitures et de faire de même envers Monsieur Latour pour le tracé qui
reprenait en fait en partie une spéciale du rallye de Wallonie. Seul regret, le temps de parcours et de ne pas avoir un numéro sur les portes.
Quelque peu déçu des bruits de roulements cités ci-dessus, je me dois d'être honnête et ce second test a mis en lumière les qualités que je n'avais pas trouvé
quelques temps auparavant. En fait, la Série 3 est quelque peu victime de sa qualité car si le retour d'informations via la direction est parfaite, il engendre aussi celui de la qualité
du revêtement et là BMW, ou les autres marques, n'est pas responsable du piètre état de nos routes et autoroutes.