Me voilà de retour... Veuillez excuser ces 4 jours d'absence, mais c'est avec l'esprit de "sacrifice",
afin de vous faire part de cette nouvelle expérience, que j'ai répondu positivement à l'invitation de Continental de passer un dimanche à tester des pneus sur la piste du Trophée Andros à
Val Thorens !  Après une longue journée de samedi à voyager par la route et le train, nous sommes enfin arrivés sur le lieu de notre rendez-vous. Présentation du staff
Continental, petit repas entre amis et après un très bref dodo et un petit déjeuner réparateur, nous voilà conviés à descendre au circuit. Accueilli par Franck Lagorce à l'heure du
croissant, notre maître de cérémonie pour la journée laissa la parole à Denis afin de nous présenter le produit Continental.Enfin, nous allions savoir grâce à celui-ci à quelle sauce on allait être mangé.  Les conditions Notre voiture est posée sur quatre morceau de caoutchouc dont la surface unitaire est à peine l'égale à celle de notre paume. C'est dire si le rôle de celui-ci qui doit encaisser l'état de la route, celui de notre conduite et les contraintes physiques auxquels il est soumis. Pour l'occasion et comme Continental est réputé pour la qualité de freinage, on commence à comprendre qu'en fait ce "jus d'hévéa" est bien plus élaboré qu'on ne le pense. Et de comprendre déjà pourquoi et si les températures sont inférieures à 7°, il est plus que prudent si pas impératif de passer des pneus été aux pneus hiver. Continental ne se contente pas de vendre du pneus, il l'élabore et de bien nous expliquer que la gomme qui compose notre pneu, le ContiWinterContact™ TS 830 P, est souple pour "mordre" la neige; solide pour la tasser et d'en faire une surface d'adhérence supérieure à la gamme pneus été. De savoir aussi que l'expérience qui est derrière est impressionnante avec 135 ans d'histoire, avec 1 véhicule sur 3 équipés en monte d'origine de Continental, le fait d'être de par le groupe le 5e équipementier mondial et le second européen, que les tests totalisent 60 Mi de km/an partout de par le monde, que Continental est le seul manufacturier à avoir développé et homologué un pneu capable de résister jusqu'à 360 km/h (le V-Max) et que ce ne sont pas moins de 1.000 brevets qui ont été déposés ! Découverte Le stage devait nous permettre de comprendre et de vivre la différence entre les différents types de pneus, été-hiver-neige-clouté. Ce panel nous attendait bien sagement car Stéphane, mécanicien compétition au sein du Trophée Andros notamment, avait eut la bonne idée de les fixer solidement aux essieux de Renault Clio RS (148 kW - 200 ch) et de Subaru Impreza 1.5D Turbo 4x4 (110 kW - 150 ch).   Les "ateliers" sur la piste de Val Thorens se composaient d'un programme aussi copieux que varié. La journée à d'ailleurs passé bien trop vite. Slalom avec une Clio
RS de 200 ch et les roues arrière équipées de pneus été fut un vrai régal de figure improvisée et de nombreux fous rires !Mais le plus étonnant restait à venir avec divers tests d'accélération et freinage et ce en pneus neige, pneus cloutés, le tout soit au volant de l'une des Clio RS ou de la Subaru Impreza 1.5D Turbo 4x4 de 150 ch. Les différences sont édifiantes. Alors que l'on passe les cônes qui limitent les zones définies alors que l'on est qu'à 40 km/h en pneus neige, ASR et ESP branchés, le passage sur une voiture aux pneus cloutés fait nettement mieux. Évidemment me direz-vous. Oui, mais Franck Lagorce eut l'idée géniale de nous imposer le même exercice toute assistance débranchée. Là aussi, l'évidence saute aux yeux et de se dire que l'on est complètement inconscient, voir irresponsable de rouler avec des "peneus" (dixit Ludo avaec son accent marseillais) été alors que les températures sont inférieures à 7° ! Et de se souvenir que ces tests se font à 40 km/h seulement. Je vous laisse imaginez à 70, 90 km/h... Si j'ai constaté des écarts de près de 10 m, à ces dernières vitesses, il faut bien compter plus du triple avant de pouvoir s'arrêter. Ce stage ne nous a pas ouvert les yeux, il nous met une "claque" !  Le défi Cachottiers, nos organisateurs avaient lancé le défi de remonter le circuit en pneus été, de plus montés sur la Clio RS de 200 ch ! Le défi a été réalisé par un seul équipage. Quant à moi, je n'aurai même pas l'occasion de tenter l'expérience par manque de temps. Signé pas de chance. Mais pour qui ? ;)  Cerise et "donuts" La journée touche à sa fin et cerise sur le gâteau, ce sont désormais Benjamin Rivière, champion en Kartcross du Trophée Andros et actuellement 8e du championnat 2010, et Franck Lagorce, ex-pilote F1, pilote endurance avec une bonne dizaine de participations aux 24 Heures du Mans, qui sont derrière le volant. Et là de comprendre bien vite qu'au même vitesse s'il vous plaît, nous sommes de purs amateurs, que leur gestes sont posés, précis, net et bref quant à l'appel contre-appel... Et ce n'est même pas une leçon de pilotage, tout simplement de la conduite. Voilà pour notre cerise car quand l'un et l'autre était à notre droite, on y croyait encore. Après avoir été initiés, nous eûmes droit au baptême. Le mien s'est passé avec Franck au volant. Un pur bonheur et de grands moments quant au placement de la "Sub" pour enrouler les virages du circuit du Trophée Andros. Un festival et de se sentir emporter dans une valse contrôlée. Mais la "Sub" est joueuse et ne se donne pas. Alors, il l'embarque carrément et là... que du bonheur ! Derniers groupe à passer, nous eûmes droit aux "donuts", ces fameux 360°. Tentative avortée en fait car la "Sub" n'en veut pas. Mais Franck est un battant, je savais qu'il pouvait le faire. Moi, je croyais en lui et de le voir repartir avec les retardataires pour réaliser cette figure. Et il le fera avec classe: porte ouverte, le pied sur le bac de rangement pour caler celle-ci et le bras victorieux en l'air. Benjamin Rivière fera de même, mais cameraman à bord oblige, il le fera portes closes... Mais quel spectacle, quelle leçon ! Merci à tous.  (G à D) Denis, Franck Lagorce, Benjamin Rivière, Marylène... Mais derrière eux, il ya toute une équipe aussi. Benoît, Antoine, Aurélia, Julien, Stéphane, Nathalie... Merci, merci, merci ! - Denis, j'ai une nouvelle idée pour le défi ! (NDLA)  |
