Vous trouviez la Venenon d’un design « torturé », que dire alors de Egoista. En voilà une qui porte admirablement bien son nom puisqu’elle fait pour le plaisir et presque le fantasme d’une seule personne : son pilote !
Plus raisonné et raisonnable que celui de Venenon, le style est toutefois « décalé » car son habitacle semble haut perché, ce qui dans le cas de cette hyper sportive se remarque par une « compression visuelle » de la longueur vue de ¾ avant. Pourtant son profil est des plus pur et harmonieux. L’astuce a été d’intégrer le toit basculant vers l’avant qui sert de porte d’accès à son habitacle. De plus, il entraîne avec lui le pare-brise central puisque ce dernier est divisé en 3. Comme dans un avion… Et de fait, les références y sont nombreuses et la première concerne les feux « flash » rouge et vert que l’on trouve habituellement au bout des ailes de tout objet volant identifié. Dans le cas du nôtre qui est roulant, ils trouvent place au dessus du cockpit de Egoista. Une fois ouvert, c’est vrai que l’ambiance est des plus futuriste voire spatiale !
Egoista passerait même pour un F18 Tomcat à 4 roues avec ses multiples prises d’air acérées et ses deux palettes amovibles arrière qui sont en fait les ailerons mobiles. La double sortie d’échappement et l’extracteur faisant carrément penser au bi-réacteur qu’est le Tomcat.
Comme la création de Genève, Egoista est full carbone et à en juger par le nombre d’avertissement « caution » qui l’entoure, elle doit se montrer relativement légère. De quoi faire valser les chronos puisque le V10 5,2 l a été poussé à 442 kW (600 ch), soit 21 (30) de plus que l’origine. Au « grand prix des feux rouge », il est certain qu’il ne lui faudra pas 3 s pour passer de 0 à 100 km/h.
Monoplace à essuie-glace ou chasseur sur roues ? en tout cas, pas question de production… pour l’instant puisque cet « engin » est une création de Walter De Silva pour les 50 ans de la marque. (source / photos Lamborghini)
Lamboghini Egoista, monoplace carrossée au look d'avion de chasse !