Pour la 12e fois de sa carrière en WTCC, Yvan Muller se place en pole et ce pour son plus grand bonheur, mais
aussi celui de Chevrolet car, à Valencia, on est loin de la domination des bleus. Voiture victorieuse l'an dernier, la Cruze embarque aussi 40 kilos de plus que ses rivales. Malgré le but
louable d'équilibrer les performances, il semble bien que cela ne gêne en rien la performance du Français qui revient son plus farouche rival, à nouveau Gabriele Tarquini, à plus de
3/10e. Certes, ce n'est pas énorme, mais c'est la manière dont cela a été fait et Muller a sorti le grand jeu. Tant et si bien qu'à vouloir le suivre, l'Italien ira au bac avec sa Seat
dans son ultime tentative.
Si rien
ne change avec ce tandem en première ligne, tout comme à Monza en fait, il y a de l'électricité dans l'air et demain, certains pourraient bien régler les comptes. C'en est fini de la
belle osmose chez Chevrolet. Les incidents de la manche d'ouverture ont laissé des traces et c'est chacun pour soi. Cela s'est vu des le début des qualifications où les pilotes n'ont pas
joué le jeu de l'aspi et donc de l'équipe.
À n'en pas douter, Yvan Muller est un grand pilote et cette situation l'arrange bien car son expérience du pilotage
sur glace lui sert encore aujourd'hui. Il le prouve en repoussant les assauts de tous ses rivaux, tout en constatant que Huff et Menu ont été dépassé par les évènements en ne se
qualifiant respectivement qu'aux 5e et 9e places !
À l'inverse de cette désagréable surprise, la présence de Tom Coronel en 3e position est un bol d'air frais et on
peut compter avec le Hollandais pour mettre de l'ambiance en tête de la course 1. Et il n'aur apas droit ni à l'erreur et certainement pas au répit car il a à ses côtés le jeuen Pepe
Oriola. Ce jeune de 18 ans a été tout simplement magnifique depuis vendredi. Il se sent à l'aise et pelin d'ambitions.
Résultat qualification (source wtcc.com)
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