On ne peut pas dire qu'organiser un évènement d'ampleur européenne soit la chose la plus facile à faire par les temps qui courent. En Belgique, encore moins car les mesures gouvernementales ont vraiment "plombé" le secteur de l'automobile avec la fin des primes écologiques, la taxation supplémentaire sur les voitures privées et de sociétés... Bref, tout pour vous mettre franchement de mauvaise humeur d'autant que le tout est tombé à 3 semaines de l'ouverture du Salon de l'auto.
Dans ce contexte, le fait de comptabiliser plus de 561.000 entrées est une bonne chose, même si le recul de 7% est bien réel. Il prouve toutefois que le Belge aime l'auto, 12.000 fans sur la nouvelle page d'un réseau social bien connu, s'informe et compare. La tendance à la voiture électrique ou hybride a de même été flagrante. Franchir le pas est une autre question, mais une chose est sûre, elle touche toutes les couches sociales et tous les secteurs.
Pour y avoir été en journée tout public, j'ai constaté cet intérêt aussi bien chez Fisker, voiture à 110.000 euros, que chez Renault où la Twizy était affichée à 7.990 euros. C'est le bel exemple car tout oppose ces deux véhicules, sauf leur finalité : la mobilité écolo-économique.
La Febiac, organisateur du salon, a enregistré plus de 5.000 essais de voitures électriques sur la piste dévolue à cet effet !
De même, l'e-card, qui remplaçait en partie les catalogues imprimés, a connu un énorme succès avec plus de 250.000 catalogues digitaux collectés. En terme de masse papier imprimé, cela représente une économie de près de 30 tonnes. (source Febiac)