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  Né fin 2007 de la tripartite Citroën/Peugeot/Fiat, Nemo était d’abord un utilitaire avant d’être décliné en version « people » dès janvier 2008. Visiblement, en devenant ludospace péri-urbain, Nemo devenait aussi sympa que le célèbre poisson d’une certaine super production américaine.

  C’est dans sa variante mulitspace que Auto-infocenter a fait son essai. Le marché étant ce qu’il est, c’est le 14 HDi qui a eut la faveur de notre choix.



  Dérivé, mais le projet était déjà établi, de l’utilitaire, Nemo Multispace en reprend tout, mais en mieux. Même les portes à double battant à l’arrière sont conservée. Un choix qui aurait pu se discuter quant à ce principe d’ouverture quelque peu gênante en parking mais qui n’a plus lieu d’être depuis l’apparition toute récente de Nemo Combi ! Ce dernier se distingue par une troisième vitre latérale et par son hayon. C’est donc un peu « signé pas de chance » que le multispace se commercialise avec les portes. Il faut dire aussi que le deal PSA/Fiat a éclaté dernièrement suite à la présentation par Fiat du Fiorino justement avec cette fameuse 3e vitre ! D’où, l’existence de Nemo Combi depuis une quinzaine de jour.

  La démarche de l’équipement et la présentation est similaire à celle entreprise avec Berlingo, lui aussi décliné en Multispace et que l’on a eut en essai. Tableau de bord et rangements étant iden- tiques à l’utilitaire, c’est à l’équi-pement que la différence se fait.

  L’adoption de la banquette est la principale différence. Celle-ci est montée près de 6 cm plus que le plancher, ce qui ravira les enfants qui auront un vue conséquente sur la route. Un plus que l’on peut ad-
ditionner aux portes coulissantes et si cela facilite l’accès pour vos « garnements », il n’en est pas de même pour un adulte. L’origine du véhicule en lui-même fait que l’ouverture est trop juste. Il faut quelque peu se croquer la jambe pour y prendre place. Secundo, si l’on peut trouver la banquette trop raide, il faut bien admettre que l’adulte a intérêt à lever l’appui-tête au maximum afin de voyager correctement. Rabattable 1/3-2/3, elle permet le chargement non pas forcément des objets lourds, mais plutôt encombrants.


  Voilà pour les petits inconvénients car, en tant que conducteur et passager avant, on peut dire que l’on est bien installé. Contenu de la fonctionnalité de Nemo, pas besoin de lui reprocher un manque de maintien latéral du siège. Il est même, une fois que l’on a pris ses « marques », relativement confortable. A prendre dans le sens large de la connotation bien entendu. Une sensation aussi influencée par le fait d’avoir le volant réglable en hauteur et en profondeur pour peu que vous enleviez le cache-bagages.


maintien latéral du siège. Il est même, une fois que l’on a pris ses « marques », relativement confortable. A prendre dans le sens large de la connotation bien entendu. Une sensation aussi influencée par le fait d’avoir le volant réglable en hauteur et en profondeur pour peu que vous enleviez le cache-bagages.

Equipements de série  
Boîte à gants fermée  x
volant réglable en hauteur et profondeur  x
Banquette rabattable 1/3-2/3  x
Vitres en rang 3  x
Hayon  x
Sécurité  
ABS  x
Airbag conducteur  x
Airbag passager (déconnectable)  x
Airbags latéraux  x
Antidémarrage électronique par transpondeur  x
Appuie-têtes arrière virgule extractibles  x
Aide à la conduite  
Compte-tours  x
Direction à assistance hydraulique  x
Roue de secours homogène  x
Confort  
Essuie-vitres arrière + lunette arr. chauff.  x
Pack confort  x
Pack plus  x
Eclairage de coffre amovible  x
Vitres en rang 2 ouvrantes  x
Cendrier amovible et allume-cigare  x
Style  
2 portes lat. coul. avec vitres entrebâillables  x
Vitres teintées  x
Portes battantes arrière asymétriques 60/40 avec vitres  x
Intérieur  
Cache-bagages  x
 
  Au démarrage, le 14 HDi se fait entendre. Le sonomètre est à 61 dB dès les premiers instants. Il faut bien en passer par là, mais rassurez-vous, la suite est bien meilleure et ce malgré que le « caisson » derrière la banquette fasse résonance des bruits de roulements. Du coup, après un court trajet et si vous répétez l’opération à chaud, les décibels s’évaporent et l’on retrouve une excellente valeur de 55 dB. En mouvement, et selon la vitesse, le sonomètre indique une plage de 68 à 50 km/h jusque 76 à 120 km/h. C’est honnête !

  Honnête est aussi le qualificatif qui définit la puissance de ce petit 1.400 Diesel. Ses 50 kW (70 ch) suffisent à se mouvoir en couple avec enfants. Mais pour peu de la charge complémentaire soit lourde, les performances s’en ressentent. C’est d’autant plus regrettable que le Nemo Multispace est fait pour ça au départ. Un petit supplément de 7 kW (10 ch) sous le sapin serait le bienvenu ! ce constat est fait en utilisation en très bon père de famille et surtout en usage autoroutier car ce Nemo se fait « canaille » sur les routes secondaires. Son comportement est même transfiguré. C’est une véritable surprise. Certes, le train avant est très prévenant et encore plus sous-vireur que sur le Berlingo, mais l’apport de plaisir de sa boîte est sans pareil. Je ne parle pas de conduite GTi bien sûr, mais à rythme soutenu, pour ne pas dire rapide, entre Gouvy et Herve, l’osmose entre ces organes mécaniques a fait merveille. Alors si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à descendre un rapport et de prévoir votre dépassement. Nemo est efficace.

  En ville, son gabarit étonne. D’une part parce qu’il se faufile aisément pour peu que vous ayez bien pris la mesure de son « museau », d’autre part et en comparaison avec un Berlingo de première génération, il est aussi volumineux. Et se pose la question de l’absence de cette 3e vitre dont nous fera part le Nemo Combi dès le Salon de Bruxelles. Honnêtement, ce n’est pas une tare. Placé haut sur le siège, la vision latérale est bonne, quant à la rétro vision, le fait de pouvoir régler manuellement les rétros via une molette est un plus.

  Reste toujours  la « dou- loureuse », le passage à la pompe. Déjà bien rôdé puisque ce Nemo affichait près de 6.000 km au départ, il n’y a pas de correctif à ap- porter. Tout juste faut-il bien comprendre que le rythme a été bien plus dynamique en fin d’essai. Toujours est-il qu’avec 6 litres de moyenne, Nemo s’en tire avec les hon- neurs. Et tout en restant correct, je me dois de préci- ser que si je ne comptais que la dernière portion du trajet, à savoir Huldange (L), Vielsalm, Aywaille, Herve, Bruxelles, le bilan est plus que positif avec 9,06 litres pour faire ces 212 km, soit à peine 4,27 litres aux 100, et donc de 0,2 litre en-dessous de la mesure annoncée par Citroën !

  Finalement, Nemo a démontré son potentiel parce que je me suis mis à la conduire en fonction de ce qu’il me proposait… selon le terrain que je lui « offrais ». Il est tout simplement étonnant. Mais à l’heure où débarque le Combi à 3 fenêtres, son positionnement va être plus que précaire. Plus « people » qu’utilitaire sans pour autant être dans le classieux, le Nemo Multispace aura la faveur de clients qui ne se prennent pas trop la tête et qui ont compris que celui-ci offre tout compte fait l’utile et l’agréable. Sacré troublion !



Citroën Nemo 14 HDi Multispace : 14.750 €


Caractéristiques techniques
Moteur
Puissance fiscale CV (spécifique Belgique)  8
Nombre de cylindres  4
Cylindrée (cm³)  1398
Puissance maxi en kW CEE (ch DIN) @ tr./min  50 (70) @ 4000
Couple maxi en mN CEE @ tr./min  160 @ 1750
Filtre à particules  Non
Transmission
Boîte de vitesses  Manuelle
Nombre de rapports avant  5
Dimensions
Longueur (m)  3,97
Empattement (m)  2,513
Largeur (m)  2,019
Hauteur (m)  1,742
Consommation (normes CEE 93/116)
Urbaine (L/100 km)  5,7
Extra-urbaine (L/100 km)  3,8
Mixte (L/100 km)  4,5
Emission de CO2 (g/km)  119
Signature environnementale
Airdream  oui
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